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Le train au Japon ou l'art du service 

(A l'heure en plus !)

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          Si au Japon les compagnies s’excusent de voir partir leur train avec 25 petites secondes d’avance, en France, on peut toujours attendre après la SNCF pour qu’elle prenne en charge ses usagers… Le Japon est littéralement LE pays du train : un service au petit soin qui s’est bâti sa propre culture, bien loin de ce que nous connaissons et qui nous met K.O à plus d’un titre. Le Japon est aussi réputé pour avoir le réseau ferroviaire le plus dense, de quoi déconcerter les voyageurs qui se retrouvent dans des gares souvent bien plus grandes qu’un centre commercial… Gros plan sur les trains japonais.

Un réseau tentaculaire 

Un servir de choix

♦  Une organisation infaillible

Se déplacer à Tokyo ou comment acheter son ticket 

Biper les pingouins

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                    U N   R E S E A U   T E N T A C U L A I R E

           Au Japon, le réseau ferroviaire se compose des lignes de trains, métros et trains à grande vitesse mieux connu sous le nom de Shinkansen auxquels on ajoute parfois le monorail et le tramway dans certaines villes. Si cela peut surprendre à bien des égards de trouver autant de trains dans une même et seule ville, c’est là toute la particularité du Pays du Soleil Levant. Car oui, à Tokyo par exemple, ce que nous aurions coutume d’appeler chez nous « métro » sont souvent en réalité des trains (でんしゃ = denshya ; 電車 pour le Kanji). En fait, on pourrait plutôt rapprocher ces trains intramuros à la capitale et qui desservent également sa périphérie, de nos bons vieux TER ou RER. En tout, le chemin de fer nippon s’étend sur quelques 23 670 km dont 3 600 km de double voies correspondant aux lignes Shinkansen.

          4 Grands opérateurs se partagent les voies de chemin de fer : les compagnies du groupe JR (Japan Railway) -que l’on utilise généralement tant elles desservent un grand nombre de villes et quartiers ; des compagnies locales, privées, ainsi que les compagnies publiques de métro. A contrario du transport public, le transport de marchandises lui, est le fait d’une seule et même compagnie : la Japan Freight Railways qui dispose de son propre matériel.

          Petit inconvénient de la distribution du réseau ferroviaire entre plusieurs compagnies : il n’existe pas de plan officiel incluant l’ensemble du réseau. Chaque compagnie dispose en effet du sien propre.

Un réseau tentaculaire

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                    U N   S E R V I C E   D E   C H O I X

          Le train est le mode de déplacement privilégié des Japonais. Dans la capitale il est l’allié du métro pour tous les déplacements quotidiens tant ils quadrillent ensemble d’une façon efficace l’ensemble de la ville. Et le service proposé est large : ce sont en tout plusieurs sortes de trains qui sont proposées en fonction de leur durée et qui garantissent rapidité et efficacité. On note ainsi :

 

• Le fameux Shinkansen que l’on compare souvent à nos TGV. Leur mise en marche est uniquement gérée par la compagnie JR avec un ticket et une place attribuée obligatoire. Bolide que l’on reconnait à son nez allongé, le Shinkansen fuse, son sifflement qui déchire l’air à son passage. Le Shinkansen, par les techniques employées s’est révélé un précurseur et un pionnier de la grande vitesse ferroviaire dès sa mise en service il y a 50 ans, en 1964. Depuis fin mars 2013, sa vitesse effective est de 320 km/h. Une performance qui pulvérise les distances et comprime le temps. De nouvelles rames sont prévues, devant circuler à 350 km/h et le Japon souhaite encore pousser plus loin avec un Shinkansen à 360 km/h. Des prototypes sont à l’essai, mais l’étude est toujours en cours, en particulier pour réduire d’impact sonore et la distance de freinage. Car oui, la réduction du bruit est une priorité : en raison de la forte densité de population au Japon, la plupart des voies dédiées au Shinkansen passent au milieu des villes.

Le gros défaut, surtout, c’est le prix des billets… qui se rapportent presque au prix d’un billet d’avion ! Pas la façon la plus économique de voyager, donc… Pour autant, il existe ce que l’on appelle le JR Pass, un pass valable une, deux ou trois semaines selon votre choix et qui vous permet de vous déplacer à volonté en utilisant tous les moyens de transports (sauf le métro Tokyoïte !), dont le Shinkansen ! Le prix de base du pass est d’environ 29.000 Yens pour une semaine, ce qui équivaut environ à 223€ (pour vous donner une idée, c’est le prix d’un A/R en Shinkansen Tokyo – Kyoto).    Autant vous dire que si vous prévoyez un circuit dans plusieurs régions du Japon, le prix est vite amorti !

 

• Le Limited Express ou tokubetsu kyūkō (特別急行), littéralement "express spécial" : Il existe deux types de trains Limited express : les trains interurbains et les trains de banlieue. On pourrait les qualifier de sous-Shinkansen ; s’ils voyagent moins vite que ces derniers et ne s’arrêtent, pareillement, pas à toutes les stations, ils permettent un gain de temps évident. Ils comprennent également des sièges réservés et des services tels que wagons-restaurants.

 

• Le Semi Express : Certaines lignes privées possèdent un train « semi special express ». Il s’agit alors d’un mélange entre un Limited express « tokkyû » et d’un express «kyûkô». En Semi Express, on trouve ainsi le Untokkyū (準特急) ou train "semi special express" ainsi que le Junkyū (準急) ou train "semi express".

 

• L’Express : le train express s’arrête dans plus de gares que le Limited Express, il met donc un peu plus de temps mais s’avère néanmoins très pratique pour sortir des grandes agglomérations. Le Narita Express par exemple assure la liaison entre l’Aéroport de Narita et la Capitale.

 

• Les Rapid que l’on nomme également Kaisoku (快速) : Ils permettent de gagner généralement une dizaine de minutes sur le trajet et s’arrêtent dans les principales gares sur le chemin.

 

• Enfin les trains Local ou futsu (普通) : Ils s’arrêtent dans toutes les stations. La majorité des japonais prend un train Express ou un Rapid et change en cours de trajet pour un local dans le cas où leur station d’arrivée n’est atteignable que par ce type de train. C’est ce que je fais parfois par exemple lors de mes allers et retours entre Tokyo et Saitama. Il est possible en revenant de Tokyo de prendre un Rapid à Ikebukuro et de changer pour un train Local à Musashi-Urawa, soit 3 stations avant Minami-Yono, ma station d’arrivée qui n’est desservie que par un Local.

 

                En général, les trains ainsi que le métro ne circulent pas entre minuit et 5 heures de matin, mais il arrive tout de même que le voyage en Shinkansen se fasse parfois de nuit. Par contre, oubliez la droiture et les bonnes règles de politesse aux heures de pointe (généralement de 7h à 9h le matin et de 17h à 19h voire 20h le soir), car c’est au premier (et au dernier, disons-le !) qui entrera dans le wagon… Là, vous risquez bien de vous retrouver coincé dans le rouleau-compresseur des cols blancs… De plus, pour éviter de passer pour un rustre, faites attention aux places réservées pour les personnes âgées, handicapées, les femmes enceintes, parent avec enfant en bas âge dont les sièges sont de couleur rouge ainsi qu’aux emplacements prévus pour fauteuils roulants. Et si vous êtes un homme, évitez les wagons Women Only (女性専用車) réservés à ces dames durant certaines heures de la journée, principalement de matin. Vous vous apercevrez enfin qu’en dehors des heures de chahut où les pousseurs font leur œuvre, il règne un calme olympien dans le train, alors mieux vaut ne pas répondre au téléphone si ce dernier se met à sonner et switcher la sonnerie en mode mute. Une petite annonce audio en anglais ainsi que des affichettes le réclament gentiment. Et ne vous étonnez pas de voir les japonais roupiller autour de vous et votre voisin pencher dangereusement du côté de votre épaule : c’est tout un art chez eux. Ne soyez pas plus surpris de voir qu’ils se réveillent pile quand ils arrivent à la station où il faut sortir... Pas sûr que nous ne louperions pas la nôtre...  

Un service de choix

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                    U N E   O R G A N I S A T I O N   I N F A I L L I B L E 

          On pourrait croire qu’il est aisé de se tromper devant cette panoplie sur rail, mais dans les faits, tout est très bien indiqué et il faudrait vraiment faire preuve de mauvaise foi pour emprunter le mauvais train. En effet, chaque train possède son propre emploi du temps détaillé par des panneaux sur chaque quai. Pour vous donner une petite idée de ces écriteaux : 

Une oganisation infaillible

          Les palettes de couleurs à l’horizontale représentent depuis le haut vers le bas les lignes des trains les plus rapides au moins rapides. Les cases blanches, elles, représentent les stations. Celles qui coupent les lignes de couleurs étant celles par lesquelles les trains passent. Ainsi, si vous souhaitez aller à Nishiomiya, vous pouvez autant prendre un Rapid (ligne rouge) qu’un Local (ligne noire). En revanche, si vous souhaitez vous rendre à Kusugawa, il vous faudra prendre un Local ou alors prendre un Rapid depuis Uozaki et descendre à Nishiomiya pour rattraper un Local. Ce n’est pas si compliqué, vous voyez ! Aidés des panneaux d’affichage qui s’affichent autant en Kanji qu’en romaji (c’est-à-dire la transcription romane) vous ne pouvez pas vous perdre ! On aura tôt fait de le dire, les japonais sont les pros de l’organisation ! Ils ont même eu la bonne idée d’attribuer une couleur pour chaque train en fonction de son trajet. Ainsi, la Yamanote, ligne circulaire qui fait le tour des principaux quartiers de la capitale porte le vert clair, la Saikyo line qui me porte jusqu’à Saitama, le vert foncé, le orange pour la Chuo Line (Rapid Service), le jaune pour la Chuo Line et la Sobu Line (Local Service) etc. Dans les gares donc, vous n’avez qu’à suivre votre couleur et le tour est joué ! Ne reste juste, ensuite, qu’à vérifier que vous êtes dans le bon sens.

 

          De plus, la spécificité toute japonaise qui garantit l’efficience de son système ferroviaire est le fait qu’en gare, les trains s’arrêtent toujours à un quai particulier en fonction de la destination qu’ils desservent. Pas besoin de perdre du temps à regarder sur un grand tableau d’affichage quel est le numéro du quai ; il ne change pas. Vous savez où aller. Et sur le quai, vous savez où attendre : des marques au sol indiquent l’endroit des portes d’accès du train et les trains s’arrêtent exactement dans leur alignement. Tout est fait pour faciliter la vie du voyageur et lui permettre de trouver sa destination en toute tranquillité. Si vous n’êtes toujours pas sûr de vous, demandez aux Japonais présents, ils seront ravis de pouvoir vous aider. Et puis si vous loupez le train, aucun souci, vous n’aurez qu’à attendre le prochain, entre 5 et 10 minutes (2 seulement lors des heures de pointe à Tokyo !). Parfois dans les villages plus reculés, il peut arriver qu’un train ne circule que toutes les heures, mais globalement en milieu urbain, vous n’êtes pas perdus ! Vous avez même le droit de vous tromper !

 

           Pour sortir, même processus que pour trouver son quai par la couleur relié au train : il vous faut suivre les panneaux de sortie jaune qui détaillent l’ensemble des issues, généralement avec quelques indications de direction pour les lieux les plus connus. Les sorties étant nombreuses dans certaines gares (plus de 10 pour la gare de Shinjuku !), il s’avère tout à fait utile de trouver la bonne issue pour éviter de se perdre dans le dédale des rues Tokyoïtes. 

  

           Une fois compris tous ces mécanismes, se déplacer en train au Japon n’est pas plus compliqué que de prendre le métro à Paris… Et c’est même beaucoup plus agréable ! En somme, si les rames sont mondialement connues aujourd’hui, c’est bien parce qu’elles véhiculent des valeurs toutes japonaises de confort, fiabilité, sécurité, de ponctualité et propreté alliées à très bonnes prestations de services.

 

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                    S E   D E P L A C E R   D A N S   T O K Y O   O U   C O M M E N T   A C H E T E R   S O N   T I C K E T  

 

          Néanmoins, on conviendra qu’au premier abord, le transport ferroviaire de Tokyo a de quoi dérouter ! A Tokyo, la Compagnie JR, plus précisément sous le titre de JR East exploite les trains autant en extérieur qu’en souterrain. En revanche elle n’a pas la main sur les métros. Ainsi, elle gère sont pas moins de 37 lignes de trains qui se croisent et se recoupent dans la capitale. A celles-ci s’ajoutent une dizaine de lignes de compagnies privées  telles les Keikyu line, Keio line, Keisei line, Odakyu line, Seibu line, Tobu line ou encore Tokyu line. Vous imaginez un peu les plans qui provoquent les frissons rien qu’en les voyant… Le plus intimidant réside sans doute dans les machines qui délivrent les tickets, car en réalité, dès qu’on y prête un œil un peu plus posé, le schéma des lignes n’a rien de bien compliqué !

 

Se déplaer dans Tokyo

          Pour ce qui est du métro, les lignes sont au nombre de 13 (dont 9 par gérées par la compagnie Tokyo Metro et 4 par la compagnie Toei Subways). Ces réseaux desservent Tokyo intra-muros ainsi que sa proche banlieue, en souterrain la plupart du temps. Deux nouvelles lignes sont prévues dans un futur proche. Le système est le même que pour le train : des couleurs indiquent chaque métro en fonction de son parcours, mais il est complété par un système de lettre et de numéro. Un code qui indique chaque sortie, par exemple S1 sur la ligne verte clair indique la première station du métro qui porte le nom de Shinjuku line.

          En revanche, acheter son ticket peut s’avérer être un véritable parcours du combattant, mais c’est simplement qu’il convient de comprendre le fonctionnement des machines. Au Japon, prix du ticket correspond à la distance à parcourir (en fonction du nombre de station, donc). Il n’existe pas de tarif unique comme on le connait pour le métro à Paris. Ainsi, le ticket doit être acheté en fonction de l’endroit où l’on souhaite aller à l’entrée de chaque gare. Des machines sont à disposition à cet effet, avec un mode anglais la plupart du temps. Pour acheter son ticket, au préalable il est nécessaire de se renseigner sur le prix-distance. De larges panneaux sont disponibles au-dessus des bornes et indiquent le tarif par rapport à la station de départ. Il vous suffit ensuite de rentrer ce tarif dans la machine, de régler le montant correspondant en espèces (billet ou pièces, pas de carte bancaire ; et la machine rend la monnaie !) et la machine éditera votre ticket. Là où l’expérience peut s’avérer difficile, c’est lorsque ces fameux grands panneaux ne proposent pas la transcription des Kanji en romaji… A charge à vous, alors, de décoder le panneau (ça ne devrait pas trop poser de problème si vous avez un accès internet ou si vous avez quelque part le nom de la station en Kanji, prenez ce réflexe !). Normalement dans les grandes stations il n’y a pas ce genre de problème et parfois les machines vous demandent d’entrer le nom de la station d’arrivée et font elles-mêmes le calcul du tarif. Dans le cas où vous vous seriez trompés de tarif et si la somme n’est pas suffisante à l’arrivée, il convient de la compléter en utilisant les bornes Fare Adjustment (のりこし精算機) disponibles avant les portiques de sortie.

          Une fois le ticket en main, ne reste plus qu’à l’introduire dans l’un des portiques d’accès, de passer le portillon et de prendre son train ! A l’arrivée, le repasser dans le portique de sortie qui l’avale pour le recycler. Ça évite en même temps que les voyageurs ne les laissent traîner par terre ! Avouez quand même, si les japonais n’ont pas tout prévu…

 

Pour éviter de vous confronter aux machines, il existe un moyen bien plus simple et qui facilite tous les déplacements : la carte de transport.

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                   B I P E R   L E S   P I N G O U I N S 

 

           Peur de passer au guichet ? On ne le fera qu’une fois. Gain de temps, plus pratique, plus confortable et moins cher : les cartes prépayées sont de loin la solution la plus avantageuse. Passmo ou Suica, votre cœur balance ? Pas de problème, les services sont les  mêmes ! Transports : métro, train, bus, distributeurs de boissons, glaces et autres gourmandises ou encore porte-monnaie virtuel utilisable comme moyen de paiement dans les boutiques partenaires, ces cartes sont multi usages et sans prise de tête ! Et en plus vous ferez presque japonais. Eh oui, 65% de la population utilise ces cartes. Elles sont majoritairement valables sur tout le territoire : 4275 gares sur les 9000 les acceptent ainsi que près de 200 000 commerces et restaurants.

          Pour ma part, le choix est fait, alors dites bonjour au petit pingouin, vous n’aurez qu’à biper pour passer !

 

           Mise en place en novembre 2001 par la JR East, la carte Suica n’a depuis cessé de faire des adeptes, elle est la plus répandue au Pays du Soleil Levant. Aujourd’hui, 42.1 millions  d’utilisateurs se déplacent et règlent quelques-uns de leurs achats avec. Facile d’utilisation, elle s’achète aux bornes automatiques et aux guichets dans les plus grandes gares (mais attention, le personnel ne parle pas toujours très bien anglais), mais promis, c’est simple comme bonjour. Il suffit de donner 500 yens de caution pour la carte qui seront rendus dès que vous la retournerez, ensuite, il vous convient de la charger du montant que vous désirez ; généralement à partir de 1000 yens (environ 7.50€). En sachant que le plafond maximum de chargement est de 20 000 yens (soit environ 150€) et que, comme pour acheter les tickets, les machines ne prennent que l’espèce. Une fois tous ces petits sous introduits, vous aurez votre carte. Elle est immédiatement opérationnelle, il suffit de la poser sur le lecteur des portiques et hop, les portes s’ouvrent et vous entrez dans la gare ! Pratique, non ? Vous n’avez plus à vous soucier de régler au Yen près le prix de votre course, cela se fait automatiquement directement via les portiques à la fin de votre trajet dans la gare de sortie. Un petit écran vous indique à chaque fois le montant débité et ce qu’il reste sur votre carte. Un bon mémo pour savoir quand la recharger. Recharge qui se fait sur les mêmes bornes d’achat que les tickets. Si par malheur vous vous apercevez que vous avez oubliez de recharger et que vous n’avez pas assez pour payer le prix de votre course à la fin de votre parcours, pas de panique, les bornes fare adjustement vous permettent aussi le rechargement de votre carte ! Elle n’est pas belle la vie ? Je vais vous dire : elle est tellement belle qu’aujourd’hui, la carte peut être complètement dématérialisée, à l’intérieur de votre téléphone grâce à la technologie du paiement sans contact. Si ce n’est pas magique, ça !

            A noter également que la Suica est individuelle, mais non nominative. C’est-à-dire que vous pouvez même la prêter à vos amis ! Mais la contrepartie, c’est que, si vous la perdez, celui ou celle qui la trouve, en admettant qu’il ou elle ne soit pas très honnête, pourra l’utiliser. D’ailleurs, en cas de perte ou de vol, vous ne pouvez être dédommagé du montant que vous y aviez chargé.  

 

           Enfin, la Suica permet de faire quelques petites économies à chaque trajet. Généralement 5% de réduction. Ce n’est certes pas beaucoup, juste histoire de quelques yens de moins, mais cela s’avère significatif lorsque l’on se déplace beaucoup !

Biper les pingouins

 

 

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Ce sont tous ces systèmes, ces habitudes et cette culture de l'organisation qui donnent au transport japonais tout leur spécificité et en font un souvenir à part entière du voyage.

Place à la galerie : des tranches de vie quotidienne dans les trains japonais !

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