Les essentiels
La préparation d’un voyage, ce sont certes des recherches préalables, mais aussi beaucoup de choses à penser et quelques bons réflexes à avoir ! Zoom sur ce que j’ai pensé être les essentiels de mon voyage au Japon.
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L E S P A P I E R S
Le premier élément essentiel n’est autre que le Passeport. Eh oui, à partir du moment où l’on quitte notre cher espace Schengen où nous pouvons gambader librement de pays en pays (ce qui ne dispense pas pour autant d’avoir sa carte d’identité sur soi, nous en conviendrons), le passeport devient une obligation. Ce dernier atteste en effet de son identité et de sa nationalité à l’étranger ; il contient des informations telles que nom, prénom(s), sexe, date et lieu de naissance, photo d’identité (qui doit cependant être différente de la carte d’identité), signature, taille, couleur des yeux… Les passeports intègrent de plus en plus une puce contenant des données biométriques (photographie du visage et empreintes digitales).
La procédure est relativement simple. Elle se fait en mairie et nécessite la préparation de quelques papiers la carte d’identité ainsi que sa photocopie, une photo d’identité conforme aux normes, le formulaire de demande, les timbres fiscaux d’un montant de 86€ (qui s’achète auprès de certaines administrations voire dans certains bureaux de tabac) ainsi qu’un justificatif de domicile (original et copie). Une fois fait, la demande suit son cours. Cependant, mieux vaut s’y prendre à l’avance et éviter le rush des vacances, surtout lors des périodes printanière et estivale.
En cas de doute sur la procédure, il est toujours utile de consulter le site du gouvernement.
En plus de mon passeport, puisque je me rends au Japon pour un an d’étude, il m’a fallu obtenir un visa comme je l’ai expliqué ici, mais il n’est pas nécessaire pour un séjour de moins de 90 jours uniquement touristique. Les modalités concernant la délivrance d’un visa ne sont pas les mêmes selon les pays, c’est pourquoi il est essentiel de se renseigner avant de partir.
Il est bien évidemment nécessaire de s’assurer que nous sommes bien couverts en cas de risque au niveau des assurances : autant pour ce qui est de l’assurance santé que responsabilité civile. Les soins sont extrêmement chers au Japon… Apporter ses médicaments est également une source de confort non négligeable : ne serait-ce qu’en cas de mal de voyage, mais encore parce que les références ne sont pas forcément universelles.
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L E S V O L S L O N G C O U R R I E R | Plus de 5h
Qui dit envol à l’autre bout du monde dit 19 heures (11h en réalité auxquelles s’ajoutent les 7h de décalage horaire) cloîtré dans un avion… Pas facile de rester autant de temps assis sans pouvoir se dégourdir les jambes, sans compter les quelques désagréments qui peuvent survenir au cours du vol (entre les turbulences, les voisins bruyants ou malodorants…), mais le Japon, ça se mérite !
J’ai toutefois trouvé quelques astuces pour un peu plus de confort dans mes nombreuses recherches :
• Bien se couvrir : l’air est frais en altitude de croisière, ce, car pour fournir une quantité d’oxygène suffisante aux passagers, il est constamment renouvelé à partir de l’air extérieur. De plus, la climatisation joue à plein, sans quoi l’air serait trop chaud et risquerait de provoquer chez certains une diminution de la quantité d’oxygène distribuée aux tissus par le sang, et par là, un évanouissement. Il est donc bien venu de se couvrir et de privilégier les surcouche de vêtement (c’est toujours ça de moins dans la valise en plus !), prévoir un plaid peut s’avérer appréciable : de temps en temps ce service est proposé, mais dans bien des cas, ce n’est pas gratuit....
• S’habiller à l’aise, cela va de soi pour tout voyage. Rien de plus agaçant que de se retrouver coincé dans des vêtements trop serrés.
• Les bas de contention : avec la pression atmosphérique, les jambes et les pieds risquent de gonfler pendant le vol pouvant amener thromboses ou phlébites. Pour limiter les risques, quelques étirements ne font jamais de mal et prévoir des bas de contention peut être très appréciable à l’arrivée pour garder de belles gambettes toutes fraiches.
• Il est important de beaucoup s’hydrater car l’air est sec en cabine.
• Prévoir de quoi s’occuper : lectures, films, papotade entre voisins… Parfois le wifi est prévu, mais c’est encore très rare, plus encore qu’il soit mis à disposition gratuitement. Et essayer de prendre le rythme du décalage, de dormir lorsque les lumières s’éteignent dans la cabine et de manger lorsque les repas sont distribués même si ce n’est pas à l’heure habituelle.
• Les bouchons contre le bruit peuvent être appréciables pour se couper des voisins un peu trop ennuyeux.
• Enfin, prévoir de quoi se rafraîchir et se changer, cela fait toujours du bien sur les longs courriers !
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L E S P E T I T S P L U S A P R E V O I R
Avant de partir, je me suis dit que me doter d’une carte du Japon pouvait être intéressant dans mes futurs déplacements et prévisions touristiques (beaucoup plus pratique pour établir des itinéraires, on est d’accord). J’ai jugé bon d’y ajouter une carte de Tokyo (en anglais certes, mais c’est toujours mieux que du japonais, à mon petit niveau) car Tokyo est une ville immense, bien plus que Paris. Cela se trouve assez facilement dans les grandes librairies. Personnellement, j’ai trouvé les miennes au Furet à Lille, sur la Grand Place pour une quinzaine d’euros les deux.
Au préalable, mes parents m’avaient offert un guide Routard de Tokyo et Kyoto ainsi que leurs environs. C’est le B-A-BA de tout voyage, plein de bonnes adresses pour un tourisme complet en lieu sûr, le tout illustré par des cartes quartier par quartier ! En plus de ce guide, j’ai également reçu un petit nécessaire de conversation, pratique pour les discussions les plus simples comme commander au
restaurant. De quoi être toujours rassuré en cas de perte de moyen ou de mots fuyants. En plus de celui-ci, j'ai également mon dictionnaire, plus complet et qui permet une recherche plus précise pour un mot français comme pour un mot japonais.
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En ce qui concerne la connexion internet, pas de stresse à avoir, il existe au Japon une petite merveille qui s’appelle le pocket wifi. Cet instrument de poche, comme son nom l’indique, permet d’avoir un accès internet partout, que ce soit en ville ou à la campagne ! Bien évidemment, il s’agit de le louer et de bien se renseigner auprès des différents opérateurs afin d’opter pour la meilleure formule possible et la plus adaptée à ses besoins. Il existe une autre formule : celle des cartes internet qui fonctionnent comme une carte SIM, à insérer, donc, directement dans le téléphone et qui permettent un accès Internet selon la capacité de la carte. Des distributeurs se carte internet sont disponibles à certains endroits dans les grandes villes.
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Enfin et non des moindres, il est important de savoir que les prises électriques japonaises ne sont pas du tout les même que les prises françaises. Et pour cause, les prises électriques au Japon de de type A, c’est-à-dire proches de celles qui existent aux Etats-Unis : les fiches sont plates et parallèles, sans prise de terre, là où elles sont de formes cylindriques pour les notres, avec généralement une prise de terre lorsqu’elles sont murales (ou dans le cas des rallonges). De plus, le voltage est différent : au Japon le courant est de 100 volts quand nous utilisons du 220 volts. Ainsi, pour ne pas risquer de se retrouver bloqué pour recharger ses appareils électriques ou de les endommager, mieux vaut se doter d’un adaptateur et / ou d’un transformateur en vérifiant au préalable qu’ils supportent un voltage de 100V.
La mention INPUT 100-240V sur les chargeurs signifie alors qu’ils fonctionnent sur un courant compris entre 100 et 240V (c’est le cas de la plupart de tous les appareils modernes). En ce cas, seul l’adaptateur est nécessaire. Dans le cas contraire, il faut alors prévoir un transformateur de courant. Ces deux instruments se très facilement sur internet, mais attention à la fourchette de prix et à bien vérifier que l’adaptateur va du Japon vers la France comme sur la photo. Mieux vaut toutefois les acheter avant le voyage pour être plus tranquille à l’arrivée.
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